Schlesser-Aventures Dakar 2004

ÉTAPE 2 : NARBONNE > CASTELLÓN

Vendredi 2 janvier 2004 Liaison : 6 km
Spéciale : 25 km
Liaison : 500 km
Total : 531 km Après une nuit réparatrice, les concurrents disputeront autour de Narbonne la seule spéciale courue en France. Elle les emmènera aux abords de l'abbaye de Fontfroide après 25 kilomètres de course. Ils rejoindront ensuite en liaison la péninsule ibérique et Castellón à 60 kilomètres de Valence sur la côte est espagnole.

Plan d'accès à l'Abbaye de Fontfroide

Situation
L’abbaye de Fontfroide se trouve à :
- 15 km de Narbonne (gare SNCF)
- 160 km de Toulouse (aéroport) et 70 km de Carcassonne par l’A 61
- 100 km de Montpellier (aéroport) et 45 km de Béziers (aéroport) par l’A 9
- 270 km de Barcelone et 70 km de Perpignan (aéroport) par l’A 9
Accès
On peut rejoindre Fontfroide :
- En avion : aéroport de Perpignan ou de Béziers (Air France) puis louer une voiture ;
- En train : gare de Narbonne
- En véhicule : autoroute A 9 (Languedocienne) sortie Narbonne sud ou autoroute A 61
(autoroute des deux mers) sortie Lézignan des Corbières. A partir de la sortie NARBONNE sud l’itinéraire est très bien fléché.
Direction Lézignan-Corbières (N113) puis Bizanet (D613). A partir de LEZIGNAN-CORBIERES, direction Fabrezan (D611).

Scratch :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart

1 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 25' 00" 00' 00"

2 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 25' 03" 00' 03"

3 212 DE MEVIUS / GUEHENNEC BMW 25' 26" 00' 26"

4 207 ALPHAND / MAGNE BMW 25' 35" 00' 35"

5 206 BIASION / SIVIERO MITSUBISHI 25' 41" 00' 41"

6 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 25' 59" 00' 59"

7 259 AL ATTIYAN / BARTHOLOME MITSUBISHI 26' 07" 01' 07"

8 205 VATANEN / REPO NISSAN 26' 17" 01' 17"

9 202 MC RAE / THORNER NISSAN 26' 21" 01' 21"

10 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 26' 42" 01' 42"

Communiqué site officiel DÉCLARATION DU JOUR

Jose-Maria Servia (ESP, Schlesser-Ford, 1er) - 209
Nous avons vraiment très bien roulé tout au long du parcours et nous avons surtout doublé quatre ou cinq voitures qui ont eu la gentillesse de nous laisser passer facilement. C’est certainement un avantage par rapport à ceux qui se sont retrouvés coincés derrière d’autres concurrents. C’est une très grosse surprise d’avoir réalisé le meilleur temps parce que ce n’est pas exactement le type de voiture qui correspond à ce parcours, mais nous n’avons fait aucune erreur. Nous avons simplement fait marche arrière deux ou trois fois, mais nous avons perdu très peu de temps. En tout cas c’est bon pour le moral, cela montre que nous sommes sur la bonne voie.

Communiqué Gauloises

Josep- Maria Servia (Gauloises Ford Buggy) 1er

« Je veux souligner le fair-play des autres pilotes qui nous ont laissé la piste ouverte, cela ajouté au fait que nous avons pu dépasser un grand nombre de concurrents sans avoir de poussière. Alors que l’on ne pouvait pas penser voir gagner une 2 roues motrices, notre auto s’est très bien comportée. »

Jean-Louis Schlesser (Gauloises Ford Buggy) 10ème (à 1'42)

« Une Nissan est restée bloquée devant nous ce qui nous a fait perdre du temps, sachant que nous avons été contraints de faire machine arrière au même titre que lui. Nous perdons trente secondes, sinon les choses se sont bien passées, sans problèmes. Je suis très heureux du résultat de Josep, cela prouve l’efficacité de notre voiture qui sera sans doute encore meilleure en Afrique. »

Le Maroc

ÉTAPE 7 : TAN-TAN > ATAR
Mercredi 7 janvier 2004 Liaison : 345 km
Spéciale : 701 km
Liaison : 9 km
Total : 1 055 km Ce sera une étape de transition, très longue, qui emmènera rapidement le rallye du Maroc à la Mauritanie. Les concurrents partiront de nuit pour les 345 kilomètres de liaison jusqu'à la frontière. Le départ de la spéciale sera donné côté mauritanien. Après une première partie très rapide, cette spéciale abordera les premiers franchissements d'ergs avec en fin d'étape le passage de l'Erg Oumaghawaba, seule porte d'accès pour rejoindre Atar, où le contrôle restera ouvert toute la nuit pour accueillir les concurrents.


Piste assistance : 1 040 km dont 100 km communs avec la course.

Scratch :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart

1 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 5h 58' 35" 00' 00"

2 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 6h 03' 37" 05' 02"

3 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 6h 19' 33" 20' 58"

4 212 DE MEVIUS / GUEHENNEC BMW 6h 20' 01" 21' 26"

5 202 MC RAE / THORNER NISSAN 6h 24' 23" 25' 48"

72 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 14h 10' 38" 8h 12' 03"

Général :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart

1 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 13h 40' 58" 00' 00"

2 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 13h 52' 40" 11' 42"

3 202 MC RAE / THORNER NISSAN 14h 22' 27" 41' 29"

4 212 DE MEVIUS / GUEHENNEC BMW 14h 24' 57" 43' 59"

5 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 14h 29' 02" 48' 04"

39 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 22h 26' 13" 8h 45' 15"

Communiqué Gauloises
Jean Louis Schlesser (Gauloises Schlesser Buggy) 3ème (à 20’58) 5ème au général (à 48’04)

"Ma roue arrière droite a commencé à se dégonfler, mais j'ai décidé de continuer en utilisant mon système de gonflage, plutôt que de m'arrêter pour la changer. Ensuite, déconcentré par ce problème, nous nous sommes plantés dans une dune. Jean-Marie est descendu pour pousser, puis j'ai tourné afin de trouver un endroit sûr pour passer et je l'ai récupéré. Sans ces soucis, nous aurions pu remonter à la troisième place au général, ce qui explique que je ne sois pas satisfait de cette journée. Je suis surpris d'entendre que Josep aurait un problème de pompe

La Mauritanie

ÉTAPE 8 : ATAR > TIDJIKJA

Jeudi 8 janvier 2004 Liaison : 34 km
Spéciale : 355 km
Total : 389 km Cette étape plus courte permettra à la caravane du rallye de reprendre son souffle après les difficultés de la veille. Après le départ dans le lit de l'oued Toungad, les concurrents découvriront, à partir de Far Aoun, une piste jamais empruntée jusqu'ici. Après les pointes de vitesse de l'étape précédente, place à la technique, au pilotage et à la navigation entre les passes difficiles à trouver. Le tout dans des paysages à couper le souffle. Piste assistance : Atar >> Néma 1 535 km.

Scratch :

Pos.	Dos.	Nom	Marque	Temps	Écart
1	203	PETERHANSEL / COTTRET	MITSUBISHI	5h 01' 25"	00' 00"
2	204	KLEINSCHMIDT / PONS	VOLKSWAGEN	5h 30' 20"	28' 55"
3	212	DE MEVIUS / GUEHENNEC	BMW	5h 33' 46"	32' 21"
4	200	SCHLESSER / LURQUIN	SCHLES-FORD	5h 54' 45"	53' 20"
5	207	ALPHAND / MAGNE	BMW	5h 56' 20"	54' 55"
6	259	AL ATTIYAN / BARTHOLOME	MITSUBISHI	5h 59' 01"	57' 36"
7	236	HOUSIEAUX / FAGOT	MITSUBISHI	5h 59' 18"	57' 53"
8	209	SERVIA / BORSOTTO	SCHLES-FORD	6h 10' 55"	1h 09' 30"

Général :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart

1 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 18h 54' 05" 00' 00"

2 212 DE MEVIUS / GUEHENNEC BMW 19h 58' 43" 1h 04' 38"

3 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 20h 16' 37" 1h 22' 32"

4 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 20h 23' 47" 1h 29' 42"

23 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 28h 37' 08" 9h 43' 03"

Communiqué Gauloises

Jean Louis Schlesser (Gauloises Schlesser Buggy) 4ème (à 53’20) 4ème au général (à 1h29’42)

« Au Km 40, la piste a disparu dans les pierres. Nous pensions avoir trouvé la bonne voie mais ce n’était pas le cas et nous avons fait machine arrière. Il y avait des voitures dans tous les sens. Tout le monde est parti dans une direction, nous avons dépassé beaucoup de concurrents victimes de crevaisons dans les pierres pour ensuite crever à notre tour. Le road book n’était certainement pas aussi clair qu’il aurait dû l’être et nous avons perdu du temps à chercher notre route, cependant je suis à 200% en accord avec le choix de Zaniroli d’avoir introduit cette difficulté de navigation.»

ÉTAPE 9 : TIDJIKJA > NÉMA
Vendredi 9 janvier 2004 Liaison : 3 km
Spéciale : 736 km
Total : 739 km Une étape mythique ! C'est la plus longue et la plus dure de cette édition 2004, un parcours sur lequel se sont écrites les plus belles pages du rallye. Après un début rapide dans du sable mou jusqu'à Tichit, les choses se corsent pour arriver au puits d'Arate, au Rocher des Éléphants ou encore à la passe d'Enji où presque tous les concurrents étaient restés bloqués par une tempête de sable en 1985. Mais les paysages magnifiques font oublier la difficulté de certains passages.

Scratch :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart

1 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 9h 03' 43" 00' 00"

2 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 9h 22' 15" 18' 32"

3 204 KLEINSCHMIDT / PONS VOLKSWAGEN 9h 48' 50" 45' 07"

4 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 10h 15' 01" 1h 11' 18"

5 207 ALPHAND / MAGNE BMW 10h 31' 46" 1h 28' 03"

33 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 18h 04' 05" 9h 00' 22"

Général :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart

1 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 28h 16' 20" 00' 00"

2 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 29h 20' 20" 1h 04' 00"

3 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 30h 38' 48" 2h 22' 28"

4 212 DE MEVIUS / GUEHENNEC BMW 32h 08' 37" 3h 52' 17"

5 207 ALPHAND / MAGNE BMW 32h 15' 58" 3h 59' 38"

6 211 MAYER / SCHULZ MITSUBISHI 33h 06' 44" 4h 50' 24"

7 224 SABY / STEVENSON VOLKSWAGEN 33h 36' 15" 5h 19' 55"

8 225 MAGNALDI / LEGAL HONDA 34h 46' 58" 6h 30' 38"

9 227 KOLBERG / LOURIVAL MITSUBISHI 35h 02' 55" 6h 46' 35"

10 236 HOUSIEAUX / FAGOT MITSUBISHI 35h 14' 40" 6h 58' 20"

11 208 DE VILLIERS / JORDAAN NISSAN 36h 04' 07" 7h 47' 47"

12 259 AL ATTIYAN / BARTHOLOME MITSUBISHI 36h 18' 02" 8h 01' 42"

13 214 DE LAVERGNE / ANQUETIL NISSAN 36h 24' 17" 8h 07' 57"

14 261 LOOMANS / LAUWERS BOWLER 40h 37' 40" 12h 21' 20"

15 217 STRUGO / LARROQUE MERCEDES 41h 55' 41" 13h 39' 21"

16 275 PORNSAWAN / BOCANDE MITSUBISHI 42h 12' 41" 13h 56' 21"

17 243 SMULEVICI / GAMBILLON NISSAN 42h 16' 53" 14h 00' 33"

18 230 KATAYAMA / ARAKAWA TOYOTA 43h 10' 41" 14h 54' 21"

19 266 FOJ / PUJOLAR TOYOTA 43h 37' 50" 15h 21' 30"

20 220 KOMORNICKI / MARTON MITSUBISHI 44h 39' 37" 16h 23' 17"

21 232 VIGOUROUX / WINOCQ CHEVROLET 46h 29' 19" 18h 12' 59"

22 247 IKEMACHI / DELLI - ZOTTI NISSAN 46h 30' 20" 18h 14' 00"

23 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 46h 41' 13" 18h 24' 53"

Communiqué Site officiel

Jean-Louis Schlesser (FRA – Ford-Schlesser– 2ème au général) - 200
Depuis le début du rallye, le moment le plus difficile a été de finir avant la tombée de la nuit lors de l'étape Tidjikja - Nema. Je tiens à rappeler que ces trois étapes très exigeantes étaient très belles et le road-book très bien fait, même si je pense que l'annulation des deux spéciales arrange bien tout le monde. Pour ce qui concerne la victoire, puisque je viens avant tout pour gagner, il est évident que s'il n'y a pas d'éléments extérieurs, les deux voitures qui sont devant moi sont irrattrapables. Mais j'ai un copain qui a encore deux chats noirs dans sa cave et on ne sait jamais quand il va les lâcher.

Communiqué Gauloises

Jean Louis Schlesser (Gauloises Schlesser Buggy) 4ème (à 1h11’18) 3ème au général (à 2h22’28)

« Ce fut une spéciale longue et difficile, mais nous n’avons pas eu de problèmes particuliers. Les 200 premiers kilomètres qui étaient supposés êtres rapides se sont avérés plus difficiles que prévu. Ce fut certainement la journée la plus dure aujourd’hui depuis le début du rallye. Cependant je suis content de notre résultat, la troisième place au général est satisfaisante, en particulier avec le rythme qui est donné par les deux 'extra-terrestre' devant nous, qui sont rapides sur tous les terrains. »

ÉTAPE 10: NÉMA > MOPTI - Neutralisée Le parcours modifié .... Pour des raisons liées à la sécurité du rallye et de ses participants, les organisateurs ont jugé nécessaire de procéder à une modification du tracé des 10ème et 11ème étapes., Nema / Mopti et Mopti / Bobo Dioulasso. Ces deux étapes seront annulées et remplacées par une liaison libre à destination de Bamako, puis de Bobo Dioulasso. Cette décision a été prise après consultation des autorités maliennes et françaises. Les concurrents moto effectueront le parcours Nema-Bamako par avion. Le rallye fera donc halte samedi 10 janvier à Bamako et rejoindra le lendemain Bobo Dioulasso, qui accueillera comme prévu la journée de repos, et d'où l'épreuve reprendra son cours normal le mardi 13 janvier. Communiqué Site officiel UN MAL POUR UN BIEN Trois jours de (quasi)repos ! Ce n'est certainement pas ce à quoi les concurrents de ce 26ème Telefonica Dakar s'attendaient, ni même ce qu'ils espéraient. Mais, passée la première surprise, légitimement teintée de déception, chacun sans exception s'accorde à admettre qu'il s'agit d'un mal pour un bien. Les trois étapes enchaînées au cours des trois derniers jours ont mieux que comblé les aspirations de tous ceux qui demandaient un Dakar dur et sélectif. Au point que, du plus assisté des pilotes ''usine'' au plus humble des ''poireaux'', on savoure cette pause imprévue, avant de repartir de plus belle vers l'avant, mardi matin. 176 sur 400 au départ. En fin de matinée, c'était le nombre de concurrents arrivés ou attendus à Nema, puisqu'ayant passé le CP3 et n'ayant donc plus ''que'' 248 km à couvrir. Au final, ils seront peut-être un peu plus, mais moins de la moitié des partants de Clermont Ferrand ''remettront ça'' mardi matin à destination de Dakar. Plus de 50% de déchet en cinq jours de course en Afrique : dur ! Trop dur ? A Bamako, où il fait 36°C à l'ombre, les avis sont partagés. Ceux des motards, en l'occurrence, puisque tous ceux arrivés à temps à Nema sont venus par la voie des airs (ils remonteront en selle demain pour rejoindre Bobo Dioulasso). Ainsi Fabrizio Meoni (KTM N°3) : « C'est un Dakar magnifique, très dur, comme je les aime et comme je l'attendais cette année. C'était ''mon'' rallye, c'est pour ça que je suis triste d'avoir connu tant de problèmes mécaniques. » Alfie Cox (N°10), lui, est plus nuancé : « Je ne suis pas une mauviette, j'ai fait des Dakar durs, en 98 et 99 par exemple. Mais là, je trouve qu'on est à la limite. Alors ces deux jours ''sans'', je pense que c'est un mal pour un bien. Si moi, pilote d'usine professionnel, j'en ai déjà un peu plein les bottes, qu'est-ce que ça doit être pour les amateurs ? Sinon, dans l'absolu, c'est bien sûr dommage d'un point de vue sportif, mais on ne plaisante pas avec la sécurité. Quant à Cyril Despres (N°2), il regrette sans équivoque cette pause forcée, mais reconnaît que c'est purement personnel : « J'éprouve un sentiment un peu bizarre. Bien sûr, c'est toujours bénéfique de recharger les batteries, mais, comme je comptais faire la différence en tenant sur le physique, c'est un désavantage pour moi. » Et c'est peut-être Richard Sainct (N°1) qui dresse la synthèse la plus complète : « C'est reposant de faire l'étape en avion. Mais j'aurais préféré la faire en moto et en course. Si j'avais été en tête de la course, cette pause ne m'aurait pas dérangé. Là, je perds un peu de mes chances de recoller au classement. Maintenant, c'est une bonne chose que les amateurs puissent se reposer. L'an dernier, beaucoup ont trouvé le Dakar trop facile, cette année, il est vraiment très dur. Ceux qui seront à l'arrivée pourront en tirer une grande fierté. Parmi les 76 rescapés ''certains'', ceux ayant atteint Nema à 17h00 GMT, on ne trouve pas que des machines ''Super Production'', groupe où David Frétigné (Yamaha 2 roues motrices N°12), 12ème, est leader en moins de 450 cc. Et on ne peut qu'être admiratif devant la performance du leader en ''Production'', Michel Marchini (KTM N°20), 13ème au général, ou celles de l'Italien Francesco Tarricone (Honda N°50), 49ème et 1er ''Prod'' moins de 450 cc, et du Belge Jeroen Ramon (Yamaha N°83), 65ème et 1er moins de 250 cc. Sans oublier le Sud Africain Cornel De Villiers (Bombardier N°910), 60ème et 1er des quads, engins terriblement ''physiques'' à maîtriser. Les concurrents auto et camion rallient Bamako par la route, et leurs arrivées s'échelonneront jusqu'à tard dans la nuit. On peut compter qu'ils seront au moins 55, puisque c'est le nombre de ceux qui étaient arrivés à Nema vers 17h00 GMT. Difficile donc de recueillir leurs impressions, mais c'est l'occasion de saluer, là aussi, les prestations des leaders provisoires dans les divers groupes et classes, souvent relégués dans l'ombre de ceux qui luttent pour la victoire absolue : Jean-Pierre Strugo (Mercedes N°217), 1er TT de série/essence et 15ème au général – « Ce Dakar est l'un des plus difficiles que j'ai jamais fait. S'il avait fallu repartir ce matin (samedi), cela aurait été très dur. » -, l'ex-pilote F1 japonais Ukyo Katayama (Toyota N°230), 1er TT de série/diesel et 18ème, et, en camion, l'Espagnol Jordi Juvanteny (MAN N°451), 13ème et 1er 6 à 8 roues motrices. Communiqué Gauloises En autos, Jean-louis Schlesser 3ème à 2h22’28 de Peterhansel, est le mieux placé, alors que Servia, compte tenu de ses problèmes mécaniques entre Tan Tan et Atar est 23ème à 18h24’53. Les premières voitures sont attendues ce matin au bivouac de Bamako. Demain elles reprendront la route vers Bobo avec les motos et les camions pour l’étape de repos.
Le Mali Le Burkina Faso
ÉTAPE 11 : MOPTI > BOBO-DIOULASSO - Neutralisée Communiqué Site officiel PAS ENCORE LE REPOS POUR TOUS Bienvenue au Burkina Faso ! Après un passage éclair au Mali (mais il y reviendra le 13 janvier), le 26ème Telefónica Dakar est maintenant à Bobo Dioulasso pour la journée de repos ''normale'' de demain, amplement méritée. Tout le monde, motos y compris, est cette fois venu par la route depuis Bamako, et hommes et machines vont faire de leur mieux pour profiter d'une cure de Jouvence en accéléré. ''Tout le monde''… sauf les concurrents les plus attardés, et qui ont encore jusqu'à demain soir 18h30 GMT pour arriver à ''Bobo'' et se voir autorisés à reprendre le cours normal du rallye, mardi matin. 202 abandons et mises hors-course : tel est le bilan de ce Dakar au terme de la 9ème étape. Un peu plus de la moitié des concurrents partis de Clermont-Ferrand ont donc renoncé après 7000 km de course, soit à un peu plus des 3/5 du parcours. L'édition 2004 rentrera-t-elle dans les annales comme l'une des plus dures de l'histoire du rallye ? Il faudra attendre encore une semaine pour le savoir, mais il suffit de voir l'expression de la plupart des concurrents pour comprendre que les ''rescapés'' éprouvent déjà une fierté certaine à être parvenus jusqu'à Bobo Dioulasso. Quant au repos forcé résultant de la suppression de deux étapes, outre qu'il est loin d'être de trois jours puisqu'il a bien fallu rallier ''Bobo'', il reste diversement apprécié. Ainsi, pour David Frétigné (Yamaha N°12) : « D'un certain côté, cette pause relativement longue n'est pas une bonne chose, car nos corps s'étaient habitués à souffrir, ils vont en quelque sorte se refroidir. » Le leader moto, ''Nani'' Roma (KTM N°4), dit grosso modo la même chose en des termes différents : « Le côté positif de cette longue liaison Bamako-Bobo Dioulasso (530 km), c'est qu'ainsi nous ne nous sommes pas complètement arrêtés durant trois jours. Ce sera moins dur de revenir dans la course mardi. » Et, du haut de son camion, Gerard De Rooy (DAF N°417) tient un discours dont la conclusion ne diffère guère : « Même les liaisons de ces deux derniers jours étaient difficiles. Paradoxalement, j'ai trouvé celle d'hier presque plus dure que la spéciale Tidjika-Nema! Cela dit, il y a une partie de mon individu qui a dramatiquement besoin de repos : c'est le bas de mon dos ! Mais cette longue coupure de la course a un inconvénient, c'est qu'elle va casser le rythme. Orgueil ou amnésie - due à la passion - concernant les ''galères'' récentes ? Curieusement, il est difficile de trouver des concurrents pour admettre ouvertement que ce repos plus long que prévu est le bienvenu. Tout au plus admet-on que les machines ont besoin de souffler. Ainsi Jean-Pierre Strugo (Mercedes N°235) : « Je laisse la voiture aux mécaniciens, j'oublie la course, je ne m'occupe de rien. » Quant à Bruno Saby (VW N°221), il est surtout heureux de n'avoir plus à faire de la musculation forcée : « J'ai retrouvé ma direction assistée, c'est l'essentiel. En général, je me rends compte que je n'aime pas cette journée. C'est dur de se remettre dans le bain ensuite. On va profiter de demain pour faire des réunions techniques, réfléchir à des réglages différents. Fabrizio Meoni (KTM N°3), lui, ne s'appesantit pas sur cette coupure qui ne change plus rien à ses ambitions déçues, et préfère analyser ce qui pourrait se produire en tête du classement moto : « Ca devrait être une belle bataille entre Sainct et Roma. Connaissant Richard, j'imagine qu'il va mener sa course sans s'occuper du reste. Pour ''Nani'', ça risque d'être plus dur : il a déjà été en position de gagner le Dakar, mais il ne l'a jamais fait. Il va se mettre lui-même de la pression. En auto, c'est un autre combat ''fratricide'' qui fera la une, celui des deux Mitsubishi ''Evo2'' de Stéphane Peterhansel (N°203) et Hiroshi Masuoka (N°201). ''Les extraterrestres'', comme les appelle Jean-Louis Schlesser (N°200), pour l'instant improbable arbitre de ce duel (3ème, il compte 2h22'28'' de retard sur ''Peter'' !). Une chose semble acquise, les Nissan ne pourront ambitionner de tenir ce rôle : Giniel De Villiers (N°208), 11ème, compte près de 8h de retard, Colin Mc Rae (N°202) n'a pas encore rallié Bamako, et, à 16h30 GMT, Ari Vatanen (N°205) était encore…à 110 km de Nema. Dur pour les hommes, ce Telefónica Dakar 2004 ? Et pour les mécaniques, alors ? Communiqué Gauloises Les organisateurs du Dakar 2004 avaient promis que la liaison entre Nema et Bamako serait facile, cependant à l’arrivée dans la capitale Malienne ce n’était pas l’avis de tous les concurrents. Jean-Marie Lurquin (Gauloises Schlesser) co-pilote de Jean-Louis Schlesser commentait : Ce fut loin d’être simple, les organisateurs avaient parlé d’une piste sans problèmes, mais elle s’est avérée très cassante à certains endroits. J’aurais préféré faire la route sur ce terrain dans des conditions de spéciale. Journée de repos : BOBO-DIOULASSO Lundi 12 janvier 2004 Bobo-Dioulasso est une ville, à la fois calme et vivante, très africaine, avec ses larges avenues bordées de manguiers et de kapokiers. Elle s'étale de chaque côté de la rivière Houet. Son nom vient de la volonté de réconcilier les ethnies bobo et dioula. D'ailleurs, les gens y sont chaleureux, un peu comme une grande famille. On y fabrique de beaux instruments de musique, et c'est même la capitale du balafon. À l'est du Grand Marché, l'ancienne mosquée, vieux temple animiste converti à l'Islam en 1880, constitue l'un des joyaux de la ville. Communiqué Gauloises Jean Louis Schlesser (Gauloises Schlesser Buggy) 3ème au général (à 2h22’28) « La première partie du rallye fut très difficile, en particulier pour les amateurs et ce n’est pas encore fini. Dans des circonstances normales, les Mitsubishi sont intouchables et je ne peux pas prétendre remonter dans le classement à moins que celles-ci rencontrent des problèmes. D’un autre côté ce rallye n’est pas seulement une affaire de vitesse, mais aussi de fiabilité et là-dessus je pense que nous pouvons avoir un léger avantage sachant qu’ils ont rencontré de nombreux problèmes de boite de vitesses. » Communiqué Site officiel Jean-Louis Schlesser (FRA – Ford-Schlesser– 2ème au général) - 200 Depuis le début du rallye, le moment le plus difficile a été de finir avant la tombée de la nuit lors de l'étape Tidjikja - Nema. Je tiens à rappeler que ces trois étapes très exigeantes étaient très belles et le road-book très bien fait, même si je pense que l'annulation des deux spéciales arrange bien tout le monde. Pour ce qui concerne la victoire, puisque je viens avant tout pour gagner, il est évident que s'il n'y a pas d'éléments extérieurs, les deux voitures qui sont devant moi sont irrattrapables. Mais j'ai un copain qui a encore deux chats noirs dans sa cave et on ne sait jamais quand il va les lâcher.
Le Burkina Faso		Le Mali

ÉTAPE 12 : BOBO-DIOULASSO > BAMAKO
Mardi 13 janvier 2004 Liaison : 88 km
Spéciale : 213 km
Liaison : 365 km
Total : 666 km Après la brousse, la piste déroule son ruban de latérite à travers la forêt tropicale. La journée de repos à Bobo-Dioulasso a permis aux hommes et aux machines de recharger les batteries et la reprise se fait en douceur. 213 kilomètres de pistes dignes du championnat du monde des rallyes. Ça va donc aller vite, très vite même, pour les meilleurs. Mais il faudra être vigilant aux quelques gros pièges qui jalonnent la spéciale tracée à travers la forêt luxuriante de Banfora. Piste assistance : 541 km

Scratch :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart

1 202 MC RAE / THORNER NISSAN 14' 42" 00' 00"

2 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 15' 23" 00' 41"

3 259 AL ATTIYAN / BARTHOLOME MITSUBISHI 15' 25" 00' 43"

4 207 ALPHAND / MAGNE BMW 15' 41" 00' 59"

5 208 DE VILLIERS / JORDAAN NISSAN 15' 46" 01' 04"

6 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 15' 51" 01' 09"

Général :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart Pénalité

1 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 53h 47' 37" 00' 00" 05' 00"

2 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 54h 37' 01" 49' 24"

3 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 56h 48' 10" 3h 00' 33"

4 207 ALPHAND / MAGNE BMW 57h 43' 35" 3h 55' 58"

5 211 MAYER / SCHULZ MITSUBISHI 59h 33' 54" 5h 46' 17"

6 224 SABY / STEVENSON VOLKSWAGEN 60h 41' 40" 6h 54' 03"

7 208 DE VILLIERS / JORDAAN NISSAN 61h 53' 48" 8h 06' 11" 05' 00"

8 212 DE MEVIUS / GUEHENNEC BMW 63h 22' 22" 9h 34' 45" 15' 00"

9 225 MAGNALDI / LEGAL HONDA 63h 48' 13" 10h 00' 36"

10 259 AL ATTIYAN / BARTHOLOME MITSUBISHI 63h 49' 05" 10h 01' 28" 05' 00"

11 227 KOLBERG / LOURIVAL MITSUBISHI 67h 11' 04" 13h 23' 27"

12 214 DE LAVERGNE / ANQUETIL NISSAN 69h 39' 38" 15h 52' 01"

13 236 HOUSIEAUX / FAGOT MITSUBISHI 71h 16' 16" 17h 28' 39"

14 220 KOMORNICKI / MARTON MITSUBISHI 73h 30' 07" 19h 42' 30" 1h 00' 00"

15 275 PORNSAWAN / BOCANDE MITSUBISHI 73h 47' 28" 19h 59' 51"

16 261 LOOMANS / LAUWERS BOWLER 74h 13' 05" 20h 25' 28"

17 204 KLEINSCHMIDT / PONS VOLKSWAGEN 74h 35' 07" 20h 47' 30" 6h 55' 00"

18 243 SMULEVICI / GAMBILLON NISSAN 77h 23' 32" 23h 35' 55"

19 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 77h 57' 05" 24h 09' 28" 23' 00"

Communiqué Site officiel

Jean-Louis Schlesser ( FRA - SCHLESSER FORD - 2ème) - 200
C'était une spéciale sympa parce qu'il y avait du pilotage. C'est mieux que les marches et les cailloux. A la sortie d'un village, Jutta (Kleinschmidt) nous a gentiment laissé passer. Après je me suis retrouvé derrière Stéphane (Peterhansel) et Hiroshi (Mazuoka). Je ne pouvais pas faire mieux à cause de la poussière. Je suis donc satisfait, je n'ai pas fait d'erreur. La voiture marche bien. Il faut désormais se préparer pour demain car on se lève tôt. Je ne sais pas si tout va se jouer sur les trois prochaines étapes car tout se joue tous les jours. Je trouve cela mesquin que Stéphane (Peterhansel) regrette que je l'aie doublé à la sortie d'un village. Les deux Mitsubishi sont inattaquables, elles ont la victoire en poche, elles roulent exprès doucement pour faire leur course d'équipe et il faudrait encore leur laisser les victoires d'étape ?! J'ai respecté la vitesse dans le village et j'ai accéléré dès que je le pouvais. Concernant l'heure de pénalité attribuée à Colin (Mc Rae) et Ari (Vatanen), si je trouve cela normal ? Je ne veux plus polémiquer. J'en ai pris plein la figure il y a deux ans quand j'ouvrais ma bouche, donc maintenant c'est fini, je me concentre sur ma course. J'espère finir sur le podium et même mieux si le sort veut bien m'aider.

Le Mali

La Mauritanie

ÉTAPE 13 : BAMAKO > AYOÛN EL ATROÛS
Mercredi 14 janvier 2004 Liaison : 230 km
Spéciale : 478 km
Liaison : 25 km
Total : 733 km Ayant quitté la capitale du Mali par le nord nous retrouverons le Sahel et la Mauritanie. Après 200 km d'un beau goudron, la spéciale est entièrement inédite. Cet itinéraire devrait plaire aux pilotes ; il s'agit d'une spéciale roulante, sur piste sablonneuse, formée de belles enfilades, mais aussi de nombreux changements de direction. La différence se fera certainement sur la navigation pour cette étape, où les oueds, encore en crue au moment des recos, nous ont obligés à faire beaucoup de détours. Piste assistance : 730 km dont 450 km de piste.

Scratch :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart

1 202 MC RAE / THORNER NISSAN 5h 52' 58" 00' 00"

2 208 DE VILLIERS / JORDAAN NISSAN 6h 00' 38" 07' 40"

3 205 VATANEN / REPO NISSAN 6h 01' 45" 08' 47"

4 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 6h 09' 37" 16' 39"

5 204 KLEINSCHMIDT / PONS VOLKSWAGEN 6h 16' 09" 23' 11"

6 212 DE MEVIUS / GUEHENNEC BMW 6h 16' 56" 23' 58"

7 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 6h 17' 19" 24' 21"

8 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 6h 19' 33" 26' 35"

9 207 ALPHAND / MAGNE BMW 6h 22' 34" 29' 36"

10 220 KOMORNICKI / MARTON MITSUBISHI 6h 23' 35" 30' 37"

11 211 MAYER / SCHULZ MITSUBISHI 6h 27' 43" 34' 45"

12 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 6h 31' 16" 38' 18"

Général :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart

1 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 36h 36' 26" 00' 00"

2 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 37h 38' 55" 1h 02' 29"

3 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 39h 06' 25" 2h 29' 59"

4 207 ALPHAND / MAGNE BMW 40h 33' 25" 3h 56' 59"

5 212 DE MEVIUS / GUEHENNEC BMW 40h 49' 19" 4h 12' 53"

22 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 55h 36' 08" 18h 59' 42"

Communiqué Gauloises

Jean-Marie Lurquin (copilote de Jean-Louis Schlesser) Schlesser Ford 12ème de l’étape, 3ème au général.

« Nous sommes partis en seconde position, mais après avoir perdu le contact avec Alphand, nous avons du passer devant lui entre les kilomètres 50 et 70. Ensuite Peterhansel nous a doublé et nous l’avons suivi. Avant le CP3, Stéphane a fait une erreur de navigation, mais il nous a repassé, puis nous avons crevé après le CP… »

Josep-Maria Servia (Schlesser Ford) 4ème de l’étape, 22ème au général.

« C’était très étroit à certains endroits, à tel point que nous avons perdu nos deux rétros au même moment. Je ne sais pas comment les camions ont pu passer ! A part cela, aucun problème et une bonne place à l’arrivée. »

La Mauritanie

ÉTAPE 14 : AYOÛN EL ATROÛS > TIDJIKJA
Jeudi 15 janvier 2004 Spéciale : 510 km
Liaison : 3 km
Total : 513 km La plus belle étape de sable de ce rallye ! Dès les premiers kilomètres, la piste sablonneuse se heurte à quelques dunettes dont la densité augumente au fur et à mesure que l'on monte vers le nord. Le clou de la journée sera le franchissement des gigantesques dunes qui viennent mourir le long de la falaise de Taskast, haute de 200 mètres. C'est le seul moyen de gravir cette falaise afin de rejoindre ensuite l'arrivée par une piste roulante de 130 km. Piste assistance : Ayoûn El Atroûs >> Nouakchott : 830 km

Scratch :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart

1 207 ALPHAND / MAGNE BMW 6h 51' 07" 00' 00"

2 202 MC RAE / THORNER NISSAN 7h 05' 27" 14' 20"

3 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 7h 09' 37" 18' 30"

4 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 7h 11' 22" 20' 15"

5 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 7h 12' 12" 21' 05"

33 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 10h 31' 32" 3h 40' 25"

Général :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart Pénalité

1 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 43h 46' 03" 00' 00" 05' 00"

2 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 44h 51' 07" 1h 05' 04"

3 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 46h 17' 47" 2h 31' 44"

4 207 ALPHAND / MAGNE BMW 47h 24' 32" 3h 38' 29"

5 211 MAYER / SCHULZ MITSUBISHI 49h 07' 38" 5h 21' 35"

6 212 DE MEVIUS / GUEHENNEC BMW 49h 27' 45" 5h 41' 42" 15' 00"

7 224 SABY / STEVENSON VOLKSWAGEN 50h 00' 52" 6h 14' 49"

8 225 MAGNALDI / LEGAL HONDA 51h 40' 39" 7h 54' 36"

9 208 DE VILLIERS / JORDAAN NISSAN 51h 49' 35" 8h 03' 32" 05' 00"

10 227 KOLBERG / LOURIVAL MITSUBISHI 52h 37' 10" 8h 51' 07"

23 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 66h 07' 40" 22h 21' 37" 23' 00"

Communiqué Gauloises

Jean Louis Schlesser (Gauloises Schlesser Buggy) 4ème (à 20’15) 3ème au général (à 2h31’44)

« Cette spéciale trop sinueuse n’était pas adaptée à notre voiture, par conséquent nous avons essayé de limiter les dégâts et de préserver la voiture sachant que c’est une spéciale marathon sans assistance.
En ce qui concerne le classement général nous ne pouvons plus rien faire. Mitsubishi a donné des consignes de course à ses pilotes et à moins d’un miracle Peterhansel va gagner. Il est juste un peu dommage pour l’intérêt du rallye-raid qu’il ait autant d’avance, j’ai l’impression d’être le leader d’une autre catégorie. »

Communiqué Site officiel

Jean-Louis Schlesser (FRA - Schlesser-Ford - 4ème de la spéciale) - 200
C'était difficile. Avec notre deux roues, nous ramons dans le sable mou. C'est dur de relancer la machine. Les 100 derniers kilomètres étaient plutôt sympa. Il avait plu donc le sable était plus porteur. Vers le kilomètre 200, c'était très sinueux, on n'avançait pas.
On a pas fait d'erreurs sur la navigation. Seulement à un moment, un médecin nous a empêché de passer et nous a obligé à traverser un village.
Demain, ils (les Mitsubishi) vont ouvrir le tracé. C'est bien, on va pouvoir les regarder.

La Mauritanie

ÉTAPE 15 : TIDJIKJA > NOUAKCHOTT
Vendredi 16 janvier 2004 Liaison : 3 km
Spéciale : 590 km
Liaison : 37 km
Total : 630 km Depuis le début de l'épreuve, nous l'avions évitée. Mais aujourd'hui les concurrents retrouvent la terrible « herbe à chameaux » sur 200 kilomètres d'un hors-pistes très difficile. À la veille d'arriver à Dakar, rien ne sera scellé et cette spéciale comprenant navigation et franchissement pourra encore jouer les trouble-fête pour le classement final. Il faudra également surveiller la consommation d'essence jusque dans les derniers kilomètres et franchir l'erg Amoukrouz juste avant l'arrivée.

Scratch :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart

1 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 6h 52' 35" 00' 00"

2 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 7h 01' 46" 09' 11"

3 208 DE VILLIERS / JORDAAN NISSAN 7h 10' 07" 17' 32"

4 204 KLEINSCHMIDT / PONS VOLKSWAGEN 7h 14' 29" 21' 54"

5 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 7h 25' 18" 32' 43"

6 211 MAYER / SCHULZ MITSUBISHI 7h 25' 52" 33' 17"

7 207 ALPHAND / MAGNE BMW 7h 27' 34" 34' 59"

8 224 SABY / STEVENSON VOLKSWAGEN 7h 45' 46" 53' 11"

9 259 AL ATTIYAN / BARTHOLOME MITSUBISHI 8h 18' 50" 1h 26' 15"

10 212 DE MEVIUS / GUEHENNEC BMW 8h 37' 20" 1h 44' 45"

11 264 SALINERO / RUIZ NISSAN 8h 41' 14" 1h 48' 39"

12 220 KOMORNICKI / MARTON MITSUBISHI 8h 48' 31" 1h 55' 56"

13 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 8h 56' 32" 2h 03' 57"

Général :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart Pénalité

1 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 50h 47' 49" 00' 00" 05' 00"

2 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 51h 43' 42" 55' 53"

3 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 53h 43' 05" 2h 55' 16"

4 207 ALPHAND / MAGNE BMW 54h 52' 06" 4h 04' 17"

5 211 MAYER / SCHULZ MITSUBISHI 56h 33' 30" 5h 45' 41"

21 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 75h 04' 12" 24h 16' 23" 23' 00"

Communiqué Gauloises

Jean Marie Lurquin (Jean Louis’ co-pilote) (Gauloises Schlesser Buggy) 5ème (à 32’43) 3ème au général (à 2h55’16)

«Aujourd’hui nous avions pour objectif de suivre Alphand, mais il a fait une erreur et nous l’avons dépassé. Ensuite, nous avons suivi Peterhansel qui s’éloignait du road book, Alphand a suivi, mais cela nous a conduits dans des dunes avec un sable particulièrement mou. Grâce à la puissance de sa voiture, Peterhansel a pu s’en sortir, mais en ce qui nous concerne nous avons été bloqués avec Alphand. Une fois sorti d’affaire, nous sommes revenus sur les traces du road book et nous avons contourné les dunes. Nous avons suivi Peterhansel deux fois et nous nous sommes perdus deux fois, c'est dommage car ce fut une des plus belles spéciales du rallye et nous aurions pu terminer second derrière Masuoka. »

Communiqué Site officiel

Jean-Louis Schlesser ( FRA - SCHLESSER FORD - 5ème) - 200
L'hélicoptère volait trop près de nous et avec le vent, ça a arraché l'aile avant-droite. Sinon aujourd'hui c'était une spéciale très très dure, mais pour moi, la plus belle de ce Dakar. Au début ce n'était pas trop mal, mais j'ai surtout adoré la fin avec beaucoup de pilotage et de vitesse. On marquait Luc (Alphand) à la culotte. Alors que nous étions sur la bonne piste, lui a pris une autre route, donc comme il ne fallait pas qu'on le lâche, on l'a suivi. Il s'est avéré que c'était une mauvaise piste, on s'est retrouvés tous les deux bloqués dans les dunes. J'ai mis les plaques, j'ai fait demi-tour et j'ai réussi à remonter les deux cordons de dunes à l'envers. Je me suis un peu ch…dessus quand même.

Le Sénégal

ÉTAPE 16 : NOUAKCHOTT > DAKAR
Samedi 17 janvier 2004 Liaison : 60 km
Spéciale : 210 km
Liaison : 395 km
Total : 665 km Les difficultés majeures sont derrière nous. Place au plaisir et au pilotage pour une spéciale en partie nouvelle, rapide et sinueuse sur des pistes sablonneuses qui emmènent les concurrents de cordons en cordons jusqu'à la frontière mauritanienne. Ensuite, la route de liaison jusqu'à Dakar s'apparente à une grande parade où des milliers de sénégalais feront un triomphe aux rescapés de ce 26^e Dakar. Piste assistance : 580 km.

Scratch :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart

1 204 KLEINSCHMIDT / PONS VOLKSWAGEN 2h 34' 49" 00' 00"

2 207 ALPHAND / MAGNE BMW 2h 35' 48" 00' 59"

3 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 2h 36' 13" 01' 24"

4 259 AL ATTIYAN / BARTHOLOME MITSUBISHI 2h 36' 52" 02' 03"

5 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 2h 37' 30" 02' 41"

6 208 DE VILLIERS / JORDAAN NISSAN 2h 38' 20" 03' 31"

7 225 MAGNALDI / LEGAL HONDA 2h 38' 41" 03' 52"

8 224 SABY / STEVENSON VOLKSWAGEN 2h 38' 45" 03' 56"

9 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 2h 40' 43" 05' 54"

10 211 MAYER / SCHULZ MITSUBISHI 2h 43' 26" 08' 37"

11 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 2h 49' 14" 14' 25"

Général :

Pos. Dos. Nom Marque Temps Écart Pénalité

1 203 PETERHANSEL / COTTRET MITSUBISHI 53h 28' 32" 00' 00" 05' 00"

2 201 MASUOKA / PICARD MITSUBISHI 54h 19' 55" 51' 23"

3 200 SCHLESSER / LURQUIN SCHLES-FORD 56h 32' 19" 3h 03' 47"

4 207 ALPHAND / MAGNE BMW 57h 27' 54" 3h 59' 22"

5 211 MAYER / SCHULZ MITSUBISHI 59h 16' 56" 5h 48' 24"

19 209 SERVIA / BORSOTTO SCHLES-FORD 77h 41' 42" 24h 13' 10" 23' 00"

Communiqué Gauloises

Jean-Louis Schlesser (Schlesser Ford) 11ème à 14’25, 3ème au général (à 3h03’47)

« De Mevius a fait un tonneau devant nous et nous nous sommes arrêtés pour le remettre sur ses roues. A part cela pas de problèmes. La course n’est pas encore terminée, mais c’est néanmoins une source de satisfaction que de terminer troisième devant de nombreuses voitures d’usine. »

Communiqué Site officiel

Jean Louis Schlesser ( FRA - SCHLESSER FORD - 11) - 200
Je suis heureux d'être troisième devant des team d'usine. Mais la course n'est pas terminée, il reste encore une journée. On a vu Grégoire (de Mévius) faire des tonneaux devant nous. C'était aux alentours du kilomètre 150. On s'est arrêtés pour l'aider et il était tellement sous le choc qu’il n’avait pas vu que son copilote était encore dans la voiture. Alors on l’a sorti de là et ensuite on a pris une corde pour remettre la voiture sur ses roues. Grégoire n'est pas blessé.

Le Sénégal

ÉTAPE 17 : DAKAR > DAKAR
Dimanche 18 janvier 2004 Liaison : 45 km
Spéciale : 30 km
Liaison : 38 km
Total : 113 km L'arrivée de cette 26^e édition dérogera à la tradition, car si la dernière spéciale se déroule bien autour du Lac Rose, le départ ne sera pas donné en ligne sur la plage, comme à l'accoutumée. Les concurrents s'élanceront à l'inverse, un par un, depuis le bord du Lac, pour finir sur la plage. Il ne restera plus qu'une liaison à effectuer pour rallier le podium situé dans l'enceinte de l'hôtel Méridien sur lequel aura lieu simultanément la Remise de Prix.

Communiqué Gauloises

En autos, Colin Mc Rae remporte la spéciale devant Josep Maria Servia (Gauloises Schlesser), Al Attiyah est troisième (à 0’43). Pas de changements au général, Peterhansel remporte sa première victoire en voiture devant Masuoka (à 49’24), Jean Louis Schlesser (Gauloises Schlesser) est troisième (à 3h00’33).

Jean Louis Schlesser (Gauloises Schlesser Buggy) 6ème (à 1’09) 3ème au général (à 3h00’35)

Je suis très fier qu’en tant qu’équipe nous ayons été capables d’amener tous nos véhicules à Dakar dans le cadre de l’une des plus difficiles éditions. Ce fut positif aussi bien au niveau du parcours qu’au niveau de l’accueil que nous avons reçu partout où nous sommes allés. Au cours des 16 Dakar auxquels j’ai participé, je n’ai jamais ressenti un tel enthousiasme.
Pour ce qui concerne mon résultat, je pense que compte tenu de mes adversaires, c’est le meilleur résultat que je pouvais imaginer. Les deux Mitsubishi étaient intouchables et il y a de nombreuses voitures d’usine derrière nous. Je suis également satisfait d’être arrivé ici sans avoir connu que des problèmes mineurs. C’est pourquoi d’une certaine manière, le fait d’avoir détruit la nouvelle voiture trois semaines avant le départ a peut-être été un bien pour un mal.
Compte tenu de la compétitivité des Mitsubishi je n’aurais pas été en mesure de les battre, même avec mon nouveau buggy, et au moins avec l’ancien, j’ai pu apprécier sa fiabilité exceptionnelle.
Pour ce qui concerne l’avenir, je pense que la Fédération doit revoir le règlement, et ce rapidement, car sinon il sera trop tard pour réagir. Pour une petite structure, la seule solution pour battre les « usines », c’est le buggy, mais à présent le handicap est trop important. »

Classement Général Camion

LOPEZ C. /VERSINO C. / VERSINO G. TURLAIS X. / ORTIGOSA C. / MARTIN D.

1 414 TCHAGUINE / YAKOUBOV / KAMAZ 68h 13' 49" 00' 00"
2 410 KABIROV / BELYAEV / KAMAZ 69h 07' 27" 53' 38"
3 417 DE ROOY / COLSOUL / DAF 69h 42' 17" 1h 28' 28"
4 423 MARDEEV / GIRYA / KAMAZ 75h 04' 09" 6h 50' 20"
5 400 SUGAWARA / SUZUKI / HINO 76h 08' 52" 7h 55' 03"
6 412 DE AZEVEDO / TOMECEK / TATRA 77h 07' 57" 8h 54' 08" 1h 00' 00"
7 415 LOPRAIS / KALINA / TATRA 78h 30' 52" 10h 17' 03" 1h 00' 00"
8 416 BEKX / FLIPSEN / DAF 78h 36' 41" 10h 22' 52"
9 442 STACEY / VAN GENUGTEN / DAF 80h 22' 17" 12h 08' 28"
10 457 REIF / PICHLBAUER / MAN 85h 41' 22" 17h 27' 33"
11 407 PACCANI / BREVI / DAIMLER 85h 44' 54" 17h 31' 05" 04' 00"
12 436 VERSINO / VERSINO / LOPEZ RENAULT 91h 30' 19" 23h 16' 30"
13 426 VILA / TORRALLARDONA / MAN 91h 49' 34" 23h 35' 45"
14 449 GOVAERE / ESPEEL / GINAF 93h 49' 34" 25h 35' 45" 14' 00"
15 433 BEZEMER / CNUDDE / MAN 94h 23' 51" 26h 10' 02"

23 454 MARTIN / TURLAIS / ORTIGOSA RENAULT 104h 59' 20" 36h 45' 31" 3h 00' 00"