Vérifications techniques & administratives

 

Dubaï Palm Jebel Ali et Palm Jumeirah

       

 

Etape 1 :

 

5 Novembre : Dubai
Super Spéciale 1,8 Km

Le Buggy X 824 de Jean Louis et Manu a été percuté par le Russe Serguey Shmakov dans le parc Fermé du départ de la super spéciale.

 

Résultats : 

Classement Spéciale

01	Corbett/Mohr	Nissan Navara	00:02:51	+ 00:00:00
02	Alphand/Picard	Mitsubishi Pajero	00:02:51	+ 00:00:00"30
03	Sousa/Schulz	VW Race Touareg	00:02:52	+ 00:00:01"50
04	Masuoka/Maimon	Mitsubishi Pajero	00:02:55	+ 00:00:03"60
05	Mayer/Sand	Mega	00:02:55	+ 00:00:04:50
06	Peterhansel/Cottret	Mitsubishi Pajero	00:02:56	+ 00:00:05"00
07	Vatanen/Pons	VW Race Touareg	00:02:56	+ 00:00:05"20
08	Al Attiyah/Guehennec	BMW X3 CC	00:02:59	+ 00:00:08"30
09	Reid/Sutch	Nissan Patrol	00:03:04	+ 00:00:13"30
10	Alhelei/Alkendi	Chevrolet	00:03:05	+ 00:00:13"80
39	Schlesser/Guigou	Schlesser Ford	00:06:03	+ 00:03:11"00

 

Etape 2 :

 

6 Novembre : Abu Dhabi-Moreeb
Speciale 1 - 284.45 Km

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Résultats :

Classement Etape

Classement Général

 

Résultats : 

    Jean Louis et Manu sont deuxième au classement général après une troisième place à la spéciale du jour

       Classement Spéciale    

Communiqué de Presse
Mitsubishi Motors
Luc Alphand et son copilote Gilles Picard réalisent le meilleur temps et s'emparent de la tête du classement général de l'UAE Desert Challenge, au terme de la deuxième spéciale, une étape en boucle de 304 km qui s'est disputée aujourd'hui mardi autour du bivouac de Moreeb Hill.

Ils avaient commencé la journée 3 m 28 s derrière le leader de la veille, Carlos Sainz et ont terminé la spéciale avec 14 m 25 s d'avance sur leur rival le plus proche Jean-Louis Schlesser, après une journée riche en rebondissements dans les dunes impressionnantes et les parties dangereuses de sable mou, qui caractérisent cette région des Emirats Arabes Unis appelée Rub Al-Khali.

Leurs coéquipiers Stéphane Peterhansel et Jean-Paul Cottret signent quant à eux le deuxième meilleurs temps, sur la nouvelle version MPR13 du Mitsubishi Pajero Evolution, ce qui leur permet de remonter à la cinquième place du classement général.

Luc Alphand avait déjà creusé l'écart par rapport à Carlos Sainz, lors du premier CP, il a débuté la deuxième partie de l'étape avec 2 minutes et 3 secondes d'avance sur son rival. Dans les sections entre les deux CP suivants, les deux pilotes ont joué au chat et à la souris, Luc Alphand atteignant le CP3 à peine trois secondes avant Carlos Sainz. Carlos Sainz a dû finalement s'arrêter en raison de problèmes mécaniques et Luc Alphand a pu rallier l'arrivée sans encombre.

« La décision de rester derrière Carlos ou de le doubler était difficile à prendre », reconnaît Gilles Picard, copilote de Luc Alphand. « Je connais très bien Michel Périn et sa tactique. Nous les avons doublés et ensuite, nous avons dû ouvrir la route. »

« Il n'était pas facile d'ouvrir l'étape et de maintenir une bonne allure, après avoir doublé Carlos », ajoute Luc Alphand. « Mais tout s'est très bien terminé ! »

Stéphane Peterhansel et Jean-Paul Cottret ont bénéficié d'un MPR13 entièrement réparé pour repartir ce matin. Ils se classaient quatrièmes au premier CP ; Le vainqueur en titre de l'UAE Desert Challenge était alors pris en « sandwich » entre Carlos Sainz et Ari Vatanen. Stéphane Peterhansel a encore accéléré pour franchir le CP3 avec le deuxième meilleur temps. Il a conservé cette seconde place jusqu'à l'arrivée.

« C'est bien mieux aujourd'hui », commente Stéphane Peterhansel. « Nous n'avons pas eu de problèmes avec la voiture. Ce n'était pas facile de maintenir le bon rythme ce matin, les dunes étaient cassées et c'était un peu dangereux d'accélérer. J'ai essayé de conserver tout le temps la même vitesse. Il sera difficile de rattraper Jean-Louis. J'ai vu sa poussière aujourd'hui, mais il était impossible de combler l'écart. Les sensations au volant de la nouvelle voiture sont très bonnes, mais il est facile de faire une erreur ici. »

Après une erreur de navigation dans la première spéciale, l'équipage composé de Hiroshi Masuoka et Pascal Maimon est vite revenu dans le rythme, sur la deuxième version MPR12 du Pajero Evolution. Septième au CP1 puis sixième au CP3, l'équipage s'est arrêté à environ cinq kilomètres de la fin de l'étape avec des problèmes d'embrayage et a été contraint à des réparations d'urgence.

« Nous avons dû changer l'embrayage pendant l'étape », explique Hiroshi Masuoka à l'arrivée. « Cela nous a coûté plus d'une heure. »

« C'était une belle journée pour Luc et Stéphane ; Hiroshi et Pascal ont accompli un superbe travail en réparant l'embrayage », analyse le Directeur sportif de MMSP, Dominique Serieys. « Les conditions n'étaient pas faciles avec les dunes et le sable mou, mais ce test était utile pour nous et nous sommes maintenant dans une bonne position. Le team tout entier a fait un bon travail. Nous avons des informations très positives de la part de Stéphane concernant la nouvelle voiture, et je dois féliciter nos mécaniciens pour leurs efforts accomplis pendant la nuit. Ils ont travaillé jusqu'à 3 heures du matin pour réparer la voiture et ils ont été récompensés par une victoire d'étape aujourd'hui. »

Une chaleur accablante a fait des victimes parmi certains des teams au cours des deux premiers jours ; les copilotes professionnels des trois teams officiels concurrents de Mitsubishi ont été affectés par la déshydratation et l'épuisement dû à la chaleur, pendant les spéciales dans le désert.

Demain mercredi, les équipages aborderont la troisième des cinq étapes, et deuxième en boucle autour de Moreeb. La spéciale de 262,45 km comprendra quatre contrôles de passage et commencera à six kilomètres du bivouac de Moreeb, sur le bord de la nouvelle route de Liwa et se terminera sur une piste à l'ouest d'Arada, à 54.25 km du bivouac.

 

8 Novembre : Moreeb-Moreeb
Spéciale 3 - 262,45 Km

     

Après les problèmes de Sainz, au tour de Vatanen


Journée difficile pour Ari Vatanen !

Le Finlandais Ari Vatanen s'est longuement arrêté sur la piste durant la troisième étape du Désert Challenge. La raison : boîte de vitesses de son Race Touareg 2 en « carafe ».

Aussitôt, les ordres de Kriss Nissen faisaient état de stopper la voiture : « Afin d'effectuer une analyse approfondie de la pièce déficiente ! Ainsi, nous serons épargnés au Dakar… » disait-il au bivouac.

Les deux Race Touareg 2 engagés sur cette dernière manche de la Coupe du Monde ne montrent pas encore la fiabilité escomptée avant le Dakar, comparativement au Mitsubishi MPR 13 (dernière version du Pajero) confié à Stéphane Péterhansel et Polo Cottret.

Les trois Mitsubishi avancent - dont les deux MPR 12 du Dakar 2006 - sans le moindre problème permettant ce soir, au team cher à Dominique Serieys d'occuper les deux premières places du général.

Autre performance celle de Jean-Louis Schlesser, troisième du général avec son Buggy deux roues motrices, engin peu facile à mener dans les dunes et sur du sable très mou en raison de la chaleur extérieure (37°C).

Première victoire d'étape du Pajero MPR13


Retardée de trois heures pour cause de brouillard empêchant les hélicoptères de décoller, la troisième spéciale a été raccourcie d'une quarantaine de kilomètres (218 km au lieu de 262 km). Grand vainqueur du sprint dans les dunes, Stéphane Peterhansel a poussé le nouveau Pajero MPR 13 dans ses derniers retranchements, revenant ainsi à la deuxième place du classement général.

« Dès le départ, nous avons vu Alphand prendre une mauvaise direction, nous sommes rapidement revenus sur lui. Nous avons roulé longtemps ensemble, puis je l'ai dépassé, car je voulais vraiment tester notre nouveau Pajero et voir ce qu'il avait réellement dans les tripes. Avec une bonne pression de pneus, la « balance » de la voiture était parfaite, le résultat est là ! », reconnaissait Peterhansel tout sourire.

Quelques minutes lus tard, son équipier Luc Alphand congratulait Stéphane pour sa remarquable prestation : « Je suis aussi content que Stéphane car, les performances du MPR 13 sont évidentes, nous en piloterons un chacun au Dakar. En ce qui nous concerne, le road-book n'était pas très clair au départ, nous avons fait deux petites erreurs de navigation. L'essentiel, nous conservons notre place de leader. » avouait le pilote de Gilles Picard, son navigateur.

Troisième de la spéciale, Carlos Sainz parvenait à l'arrivée une nouvelle fois totalement « lessivé ! » Le Madrilène mit de nombreuses minutes pour retrouver ses esprits. Visiblement, la chaleur dans le cockpit du Race-Touareg 2 pose un problème aux équipages Volkswagen, il est vrai que les Sainz et Vatanen ne sont pas des pilotes de première jeunesse !

Pourtant Michel Périn, le navigateur de Carlos confirmait que son pilote ne roulait pas à fond : « Le rythme est bon mais, sans prise de risques. Je retiens souvent Carlos, car nous devons aller jusqu'au terme du rallye ! » Outre les problèmes « physiques », la fiabilité des Volkswagen semble encore faire défaut : Ari Vatanen était signalé en panne à mi-parcours, il rencontrait vraisemblablement un problème de boîte de vitesses.

Pointé en troisième position au CP2, le BMW X3 de Nasser Al Attiyah prenait une fausse direction. Son navigateur, le Breton Alain Guéhennec en assurait la culpabilité : « C'est entièrement de ma faute ! »

Quelques soucis dans la spéciale pour Jean-Louis Schlesser, auteur au volant de son Buggy du septième temps. Au général, le pilote-constructeur perd un rang, de deuxième hier soir, il glisse à la troisième place, une superbe performance tout de même pour un deux roues motrices dans cette forêt de dunes.

« Trois kilomètres avant le départ, j'ai tapé dans une cuvette, attiré par le photographe de DPPI, Eric Vargiolu. La prochaine fois, nous éviterons de faire du spectacle ! Tout ceci pour vous dire que nous avons changé une jante cassée et comme le capot avant du Buggy était de travers nous l'avons supprimé au niveau du CP1 afin de ne pas le perdre sur la piste. Mis bout à bout, ses petits pépins coûtent des minutes… » confessait Jean-Louis.

Marie-France ESTENAVE
© CAPSIS International

 

Etape 5:

9 Novembre :Moreeb-Moreeb
Spéciale 4 - 378,90 Km

   

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Carlos Sainz teste ses limites. Schlesser assure sa troisième place !
Désert Challenge : Autos - 4ème étape [09/11/06 - 17:06]


Innovation dans cette spéciale de 378 km, une neutralisation de quinze minutes fut instaurée pour les autos, permettant un ravitaillement en carburant (facultatif, bien sûr) ainsi qu'un bref repos pour les pilotes. La veille, le collège des commissaires en avait décidé ainsi, suite à la demande de certains concurrents amateurs dont le réservoir était soi-disant trop juste mais également d'un team officiel « pour permettre aux pilotes de souffler un peu » en raison de la température caniculaire.

Bien sûr, la mise en place de ce ravitaillement a donné lieu à quelques grincements de dents et à quelques cafouillages, mais globalement, cela n'a pas eu d'incidences sur le déroulement sportif de l'étape autos puisque c'est monnaie courante chez les deux roues.

Remportant sa deuxième spéciale du rallye, Carlos Sainz termine encore et toujours sur les « rotules » et même décomposé ! L'image du constructeur Volkswagen en prend un coup chaque jour… Michel Périn le navigateur attitré de Don Carlos plus aguerri que son pilote, était chargé de commenter la spéciale du jour : « Il y avait beaucoup de hors-piste, et sur la fin quelques parties rapides. Nous avons doublé assez facilement Luc Alphand et Nasser Al Attiyah. Puis, nous avons rattrapé Stéphane Peterhansel, l'avons également dépassé peu avant l'arrivée et dans du hors-piste. »

Si la victoire de Carlos Sainz (VW Touareg) remonte le moral de la troupe de Kris Nissen, elle ne peut faire oublier sa onzième place au général à plus de quatre heures du leader Luc Alphand sur Mitsubishi. Ce retard, il le doit aux problèmes de transmission rencontrés au cours de la deuxième étape. Le Finlandais Ari Vatanen (VW Touareg) n'a pas roulé longtemps aujourd'hui, il était signalé avant le CP1, avec un « problème moteur ».

Chez Mitsubishi, l'ambiance est plutôt sereine bien que chacun des équipages avait une petite histoire à raconter. « Au km 70, j'ai tapé très fort au bas d'une dune cassée, j'ai arraché une aile et tordue une jante. Comme la roue de secours fuyait, nous nous sommes arrêtés deux minutes à l'assistance pour que les mécanos nous la remplacent ! » déclarait Stéphane Peterhansel, auteur tout de même du troisième temps de la spéciale.

Quant à Luc Alphand, il avouait avoir commencé à préserver sa mécanique : « La victoire se profile et je possède vingt minutes d'avance sur Stéphane, je gère ! Ce qui m'a énervé aujourd'hui, c'est d'avoir vu nos adversaires contourner une grande dune par un chott rapide, alors que Gilles et moi avons suivi scrupuleusement le road-book, ce qui nous faisait passer au sommet de dune. C'était pas facile de monter là-haut ! »

Le podium de cette édition du Désert Challenge semble se figer ce soir bien que la dernière étape de demain comporte deux spéciales, c'est encore du gaillard ! « Nous assurons la troisième place en contrôlant du mieux que nous pouvons Sousa. Il partait ce matin deux minutes derrière nous ! » avançait Schlesser. Le Portugais de son coté admettait ne pas avoir attaqué : « La quatrième place me satisfera. Ce fut une journée tranquille et sans problèmes ! » se contentait-il d'avouer.

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Marie-France ESTENAVE
© CAPSIS International