PREMIERE ETAPE : Despres et de Villiers premiers leaders ; Serge Jordan, l’homme du jour La course :
La première journée du Rallye d’Orient a été remportée par Cyril Després (Gauloises KTM). Après 141 KM d’une piste de graviers sinueuse à travers les montagnes Turque, le Français remporte la spéciale avec 6’17 d’avance sur le Chilien De Gavardo, l’Australien Palmer est troisième à 10’14. À l’essai au sein du Team, comme potentiel porteur d’eau pour Després sur le prochain Dakar, Michel Gau termine onzième à 19’49. David Casteu est treizième à 23’16 après avoir rencontré quelques soucis mécaniques au départ de la spéciale.
En autos, la victoire revient à la nouvelle recrue de VW, De Villiers qui termine la spéciale avec 1’30 d’avance sur son coéquipier, leader de la Coupe du Monde, Bruno Saby. Serge Jordan est troisième à 2’26, Shmako est quatrième à 3’21et Jean Louis Schlesser (Gauloises Schlesser) est cinquième à 3’31. Rousselot est sixième à 6’11 remporte la spéciale dans la catégorie-production devant pascal Thomasse (Gauloises Mercedes) 9ème à 9’28. Ils ont dit :
Giniel de Villiers (1er au général) : « Tout est OK, mais c’est assez piégeux ici, c’est étroit, avec des pierres au bord de la route. Il faut garder une bonne concentration car c’est facile d’effectuer une erreur. »
Bruno Saby (2e au général) : « Il y avait pas mal de trafic sur la piste, j’ai doublé quelques autos, croisé des tracteurs… J’ai roulé comme en reconnaissances, à vue. »
Jean-Louis Schlesser (5e au général) : « C’était une très belle spéciale, malheureusement pas faite pour nous. Il y avait trop de relances et de freinages. D’ailleurs, nous avons connu quelques problèmes de freins. »
Serge Jordan (3e au général) : « C’est super, ces pistes sont géniales pour un rallyman comme moi. Nous avons doublé deux voitures, puis rattrapé Isabelle [Patissier] sur les dix derniers kilomètres. Elle ne nous a pas vu à cause de la poussière, mais je ne lui en veux pas »
Benoît Rousselot (6e au général, 1er en catégorie Production) : « C’était notre premier chrono ensemble, avec Fabian. Il a été excellent, et il a déjà le recul nécessaire des vieux pros de la navigation, ce n’est pourtant que le troisième rallye de sa vie. La spéciale est magnifique, je pense qu’on est des privilégiés de rouler là-dessus.
Pascal Thomasse (9e au général, 2e en catégorie Production) : « Au début, j’ai trouvé que cela glissait beaucoup, je n’allais pas trop vite. Puis j’ai attaqué dans le cassant. »
Classement spéciale:
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La
course :
Au cours de cette longue étape reliant Ankara et Urgüp, les concurrents ont disputé une épreuve spéciale de 249 km, sur un terrain totalement différent de la veille. Dans une vaste plaine agricole, non loin d'un fameux lac salé, le parcours empruntait des petits chemins entre les champs de blé, avec une navigation très difficile. Et nombreux sont ceux qui ont avoué avoir « jardiné »…
Changement de leader chez les autos : Jean-Louis Schlesser, le vainqueur du jour, devance désormais les deux Volkswagen de Bruno Saby et Giniel de Villiers.
Schlesser nouveau leader en auto - Despres assure, Casteu remonte
Au cours de cette longue étape reliant Ankara et Urgüp, les concurrents ont disputé une épreuve spéciale de 249 km, sur un terrain totalement différent de la veille. Dans une vaste plaine agricole, non loin d’un fameux lac salé, le parcours empruntait des petits chemins entre les champs de blé, avec une navigation très difficile. Et nombreux sont ceux qui ont avoué avoir ‘’jardiné’’…
En catégorie motos, Carlo de Gavardo remporte la spéciale, mais Cyril Despres reste en tête. Changement de leader par contre chez les autos : Jean-Louis Schlesser, le vainqueur du jour, devance désormais les deux Volkswagen de Bruno Saby et Giniel de Villiers.
LA COURSE MOTOS.
Malgré un petit souci avec son dérouleur de road-book, entraînant une légère chute, Cyril Despres a fini la spéciale très serein. Ayant été obligé de s’arrêter à son assistance pour une réparation de fortune, le pilote KTM Gauloises n’a réalisé que le troisième temps, mais il conserve néanmoins la première place, avec plus de quatre minutes d’avance sur Carlo de Gavardo.
La meilleure performance du jour est à mettre à l’actif de la KTM 450 du pilote Chilien. Mais il faut également saluer la très belle deuxième place de David Casteu. Le Niçois s’élançait loin derrière les leaders, à cause de ses ennuis de la veille. Effectuant une très bonne navigation, il terminait sur les talons de De Gavardo, et remontait du coup à la septième place du classement général.
Le troisième pilote du team KTM Gauloises, Michel Gau, aurait pu finir dans les cinq premiers. Il roulait longuement dans la roue de Casteu, mais à dix kilomètres de l’arrivée, il se perdait dans un village, et laissait filer de longues minutes.
Premier abandon en catégorie moto, celui de Gilles Lapeyre (Husqvarna), moteur cassé sur la liaison avant la spéciale.
Ils ont dit :
Cyril Després (1er au général) : « Mon système de défilement électrique du road-book ne fonctionnait pas. En lâchant le guidon pour le tourner à la main, j’ai effectué une petite chute. Je me suis arrête à l’assistance pour bricoler le système. La navigation était vraiment difficile, avec des chemins dans tous les sens.»
Carlo De Gavardo (, vainqueur de la spéciale du jour, 2e au général) : « Aujourd’hui, je suis parti très concentré. Après l’assistance, j’ai eu du mal à suivre Cyril, car sa moto est vraiment plus rapide»
David Casteu (2e temps de la spéciale) : « J’ai bien suivi les conseils de René, je me suis recalé à tous les carrefours important, et je me suis pas trop perdu. Je partais en 14e position, et j’ai doublé pas mal de motos et de quads. Ils ont tous été très sympas avec moi, m’encourageant dans ma remontée. »
Marek Dabrowski (4e au général): « J’ai fait deux ou trois erreurs de navigation. Physiquement, la spéciale était plus facile pour moi aujourd’hui, avec peu de sauts et de cailloux. »
LA COURSE AUTOS
En voyant arriver ensemble les deux VW Race-Touareg et le buggy bleu de Schlesser sur la ligne d’arrivée de la spéciale, on comprenait tout de suite que la situation en auto venait de changer. Car Jean-Louis Schlesser s’était élancé ce matin en cinquième position, huit minutes derrière De Villiers. Sur ces pistes plates et roulantes favorables à son buggy 2 roues motrices, et grâce à la parfaite navigation de son coéquipier François Borsotto, le pilote-constructeur venait de frapper un grand coup, et s’emparait de la première place.
Chez Volkswagen, il n’y avait aucune inquiétude ni pression, car le but est d’effectuer une course d’équipe et de marquer le maximum de points. Giniel de Villiers, leader la veille, s’était rapidement laissé rattraper par Bruno Saby et l’avait suivi jusqu’à l’arrivée. Ouvrant la route en autos, Saby était le plus pénalisé par les innombrables difficultés de navigation.
Derrière les trois pilotes de tête, très beau tir groupé des Nissan Pathfinder. Benoît Rousselot, vraiment extraordinaire avec son véhicule de la catégorie Production, s’est hissé à une étonnante quatrième place au général, devant Serge Jordan, lequel a été victime d’une rupture d’arbre de transmission mais n’a finalement pas trop perdu de temps. Quant à Isabelle Patissier, très concentré aujourd’hui, elle a signé un excellent cinquième temps.
Très étonnant, le regroupement des trois équipages russes engagés, à la 7e, 8e et 9e places ! Shmakov, excellent hier avec son buggy, semble avoir eu quelques problèmes de navigation. Ivanov (Nissan Pathfinder) a terminé en panne d’alternateur. Quant à Sukhovenko, il poursuit son rythme tranquille.
Ils ont dit :
Jean-Louis Schlesser (1er au général) : « La première chose que je dois dire, c’est que François [Borsotto] a très bien navigué. La deuxième, c’est que je n’ai pas forcé plus que d’habitude. J’ai rattrapé les VW à l’assistance et j’ai roulé dans leur poussière jusqu’à l’arrivée. Maintenant, il ne suffit pas d’être en tête ce soir, il faut le rester jusqu’à l’arrivée.»
Bruno Saby (2e au général) : « C’était une belle partie de navigation. C’est vraiment pas facile de trouver les bonnes traces, quand on ouvre la route. »
Benoît Rousselot (4e au général, 1er en catégorie Production) : « Nous étions très angoissés, car les zones de limitation de vitesse du GPS ne coïncidaient pas avec celles du road-book. C’était une spéciale très stressante également en navigation. La voiture a bien marché, nous lui avons pourtant imposé un rythme soutenu. »
Serge Jordan (5e au général) : « Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. L’arbre de transmission a explosé au km 120, sur une portion rapide en asphalte. Heureusement, nous avons pu bloquer le pont central et nous avons terminé la spéciale en deux roues motrices.»
Ronan Chabot (3e en catégorie Production) : « Nous avons un petit problème de puissance, sans doute à cause d’un capteur défaillant. Nous avons fait une course sage, et nous pointons en 3e position en Production, cela nous console. »
Pascal Thomasse : « Mauvaise journée, avec une grosse erreur de navigation, et des soucis de surchauffe moteur.»
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