L'équipe engagée pour la Baja Vodafone 1000

 

Course

Jean-Louis SCHLESSER et Jean-Marie LURQUIN

Véhicule de course :

SCHLESSER-FORD RAID X.433 - N° DE COURSE  : 301

 

Assistance

Francis DELINBEUF  - Arnaud MOUNIER  - Charles LOPEZ

 

Parcours

 

Jeudi 8 mai 2003 - Les Vérifications Techniques et Administratives

Vendredi 9 mai 2003 - Prologue
- 08H00 – 12H00 - Reconnaissance du Prologue
- 12H20 - Départ du Parc Fermé pour le Prologue
- 13H00 - Prologue
- 16H00 – 19H00 -
 Briefing et Remise des Road Books
(SS 1 et 2)


Prologue : Les locaux donnent le ton dans le prologue
Selon les goûts des uns ou des autres, un prologue se déguste comme un amuse bouche, pour d'autres comme vérifications générales de leur machine, pour certains enfin de mise en condition !

Pour le vainqueur de cet amusement, le Portugais Miguel Barbosa, l'analyse des dix kilomètres se résume : « c'était très bien mais je n'ai pas su profiter de la piste, trop large ! »
Quelques minutes auparavant,
le Français Jean-Louis Schlesser sur lequel repose tous les espoirs avait une tout autre vision du parcours. « Je l'ai trouvé étroit, sinueux bordé d'arbres et avec des cailloux ! » Soit, Barbosa n'a pas roulé sur le même site que Schlesser, soit… les goûts et les couleurs ne se discutent pas !

Toujours est-il qu'au devant la scène, le public en a eu pour ses mirettes. Que des locaux. De Barbosa auteur du meilleur chrono jusqu'à Schlesser valeureux septième, le méli-mélo des Mitsubishi Strakar, des Nissan pick-up et des Toyota Land Cruiser se sont montrés les plus rapides et pilotés par des Portugais. Les temps dans un mouchoir de poche ne veulent pas dire grand chose car, c'est demain samedi, lors des deux boucles de 220 km chacune de la journée qu'ils devront assurer de la même façon.

Si Barbosa, frère de Carlos Sousa par leur ressemblance uniquement veut cesser de jouer au « Poulidor » de la discipline au Portugal, il devra tenir tête à son « copain » champion national et 3ème du dernier Dakar. Même voiture, un Mitsubishi Strakar, même motivation et même talent. C'est une certitude. Et si Carlos Sousa se plaignait du manque de frein expliquant sa 6ème place dans ce prologue, demain sera un autre jour. Cette journée de samedi qui devrait lui permettre de s'exprimer, en attaquant sans cesse tout en surveillant de très près ce sacré Schlesser venu lui aussi attiré par le même appât. Jean-Louis n'avait pas disputé la précédente édition, c'était Josep Maria Servia qui était  au volant du Renault Kangoo. D'où l'inquiétude du leader de la Coupe du Monde après sa victoire au Tunisie. Ses adversaires connaissent les caractéristiques techniques des boucles, Jean-Louis les découvrira à la vitesse de son Buggy Ford.
 

Les réactions de l'équipe :

Classement

Class 1º Piloto 2º Piloto Viatura Tempo Dif. Geral
1 303 Miguel Barbosa Miguel Ramalho Mitsubishi Strakar 00:08:09.83  
2 304 Rui Sousa Carlos Silva Nissan Pick-Up Navara 00:08:15.28 00:00:05.45
3 322 Luis Costa Arnaldo Marques Toyota Land Cruiser 00:08:17.30 00:00:07.47
4 310 João Ramos Vítor Jseus Toyota Land Cruiser 00:08:23.46 00:00:13.63
5 307 Luis Dias Mario Feio Nissan Pick-Up Navara 00:08:24.61 00:00:14.78
6 301 Carlos Sousa Henri Magne Mitsubishi Strakar 00:08:24.69 00:00:14.86
7 302
Jean Louis Schlesser
Jean Marie Lurquin Schlesser Ford Raid DSC11 00:08:27.00 00:00:17.17

Samedi 10 mai 2003 - 2 épreuves spéciales
- 8h00 Départ du Parc Fermé pour le SS1
- 09H30 - Départ SS1 – 220 km
- 14H00 - Départ SS2 – 220 km

La course :
Jean-Louis Schlesser est le premier à parvenir à Evora, rentre son Buggy Ford dans la zone d'assistance et aussitôt ses hommes s'affairent sur l'engin.

Recouvert d'une épaisse couche de boue, de poussière le numéro sur les portières est à peine visible. « Pas grand chose à revoir. Simple révision de routine pour repartir dans de bonnes conditions demain matin » commente le pilote, franchement en grande forme. Et dans cette deuxième boucle, quoi à déclarer ? « J'ai roulé légèrement plus vite mais, sans prise de risque. Les arbres n'ont pas changé de place… »

Dans ce parcours identique à celui du matin la piste certes était nettoyée mais ne s'était pas élargie et les difficultés persistaient.
« Nous avons doublé Marc Blazquez puis, il nous a débordé visiblement plus rapide dans le sinueux que nous. Ensuite, nous avons fondu sur Rui Sousa qui nous a traîné entre vingt et trente kilomètres dans sa poussière. Nous l'avons doublé avec davantage de difficulté. A quinze kilomètres de l'arrivée, le Nissan de Blazquez était garé sur le bas-côté, capot ouvert ! » informe Schlesser. Un enfer pour le Buggy Ford et une galère pour le pilote espagnol en essais pour Nissan dans la nouvelle trajectoire qu'il donne à sa carrière. « Le moteur s'est arrêté net ! » regrette l'ibère. Et Alec Poole, le manager de l'équipe européenne de penser à une problème électronique « qui demande confirmation après son démontage » insiste le Britannique.

Devant, les locaux roulent tambour battant. Entre Carlos Sousa – Henri Magne et Rui Sousa – Carlos Silva la bataille est superbe. Dans la poussière, tout en glisse… du grand spectacle en ayant surtout pas peur de se refaire tapisser de poudre par les acteurs ! « Le Mitsubishi est parfait, reconnaît Carlos Sousa, le leader. Mais, l'avance est encore bien trop fragile pour changer de rythme… ». Quant à Barbosa qui perdait sa deuxième place au profit de Rui, il en gardait sous le pied pour riposter durant la journée dominicale.

Un dimanche que Jean-Pierre Strugo et Pascal Larroque espèrent plus reposant. « Le Mercedes s'est arrêté encore et toujours comme au Tunisie. Encore un capteur très sûrement ! » soufflait le pilote de Groine Développement dépassé au soir de cette journée dans la catégorie Production par le Mercedes des Russes Shmakov-Kandzyuba (8ème) et par le Nissan Pathfinder des Portugais Gameiro – Fiuza.

Quant à Nicolas Misslin cinquième de l'étape, sa progression est éloquente entre les deux boucles marquées par le gain de quatre places. Il se réserve encore pour la deuxième journée d'autant que son estomac se disait rassasié après l'interruption entre les deux virées.

Soucis mécanique dans cette boucle pour la famille Vincendeau. Le Renault Scenic 4x4 est arrêté sur la piste pour une raison encore inconnue à l'arrivée.

Classement SS1 :

Class. 1º Piloto 2º Piloto Viatura Tempo Dif. Geral
1 301 Carlos Sousa Henri Magne Mitsubishi Strakar 02:48:20.00  
2 303 Miguel Barbosa Miguel Ramalho Mitsubishi Strakar 02:49:56.00 00:01:36.00
3 304 Rui Sousa Carlos Silva Nissan Pick-Up Navara 02:50:17.00 00:01:57.00
4 317 Marc Blazquez Pascal Maimon Nissan 02:54:08.00 02:05:48.00
5 302 Jean Louis Schlesser Jean Marie Lurquin Schlesser Ford Raid DSC11 02:56:58.00 00:08:38.00


Classement SS2 :

Class. 1º Piloto 2º Piloto Viatura Tempo Dif. Geral
1 301 Carlos Sousa Henri Magne Mitsubishi Strakar 02:44:56  
2 304 Rui Sousa Carlos Silva Nissan Pick-Up Navara 02:45:31.00 00:00:35.00
3 303 Miguel Barbosa Miguel Ramalho Mitsubishi Strakar 02:45:57.00 00:01:00.00
4 302 Jean Louis Schlesser Jean Marie Lurquin Schlesser Ford Raid DSC11 02:55:12.00 00:10:16.00


Dimanche 11 mai 2003 - 2 épreuves spéciales - Remise des prix (22h30)
- 09H20 - Départ du Parc Fermé pour le SS3
- 10H00 - Départ SS3 – 170 km
- 14H00 - Départ SS4 – 170 km

 1 - Carlos Sousa / henri Magne                             09:53:16:00

 2 - Rui Sousa / Carlos Silva                                 09:58:58:00       00:05:42:00

 3 - Miguel Barbosa / Miguel Ramalho                    10:23:53:00        00:30:37:00

 4 - Jean Louis Schlesser/Jean Marie Lurquin   10:50:35:00    00:57:19:00

 


La course :
Jean-Louis Schlesser, quatrième de l'épreuve, vécut un week-end des plus frustrant.
Jean-Louis Schlesser, quatrième de l'épreuve, vécut un week-end des plus frustrant. Malgré une attaque permanente au volant de son Buggy Ford, il est resté concentré et, comme un rallye n'est jamais terminé avant le drapeau, il a crû en son étoile ! Cette fois-ci il échoue au pied du podium, sans pleurnicher et en gentleman. Car, le « Schless » pouvait – sans problème – monter sur la troisième marche. Barbosa ayant reçu une aide extérieure pour reprendre la piste… le règlement l'interdit. Pas de réclamation et donc, pas de points qui vont avec mais Jean-Louis conserve malgré tout la tête de la Coupe du Monde non plus devant le Japonais Masuoka vainqueur de l'Italian Baja mais Carlos Sousa. Ils se retrouveront au Maroc, au début du mois de juin puis à la Baja Espagnole en juillet pour d'autres combats et d'un tout autre calibre. Car, la Baja Portugaise est de loin la plus difficile, mais moins cassante que celle d'Italie.