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Jeudi 8 mai 2003 - Les
Vérifications Techniques et Administratives
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Vendredi 9 mai 2003 - Prologue
- 08H00 – 12H00 - Reconnaissance du Prologue
- 12H20 - Départ du Parc Fermé pour le Prologue
- 13H00 - Prologue
- 16H00 – 19H00 -
Briefing et Remise des Road Books
(SS 1 et 2)

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Prologue
:
Les locaux donnent le ton dans le
prologue
Selon les goûts des
uns ou des autres, un prologue se déguste comme un amuse bouche, pour
d'autres comme vérifications générales de leur machine, pour certains enfin
de mise en condition !
Pour le vainqueur de cet amusement, le Portugais
Miguel Barbosa, l'analyse des dix kilomètres se résume : « c'était très
bien mais je n'ai pas su profiter de la piste, trop large ! »
Quelques minutes auparavant, le
Français Jean-Louis Schlesser sur lequel
repose tous les espoirs avait une tout autre vision du parcours.
« Je l'ai trouvé étroit, sinueux bordé
d'arbres et avec des cailloux ! »
Soit, Barbosa n'a pas roulé sur le même site que Schlesser, soit… les
goûts et les couleurs ne se discutent pas !
Toujours est-il qu'au devant la scène, le public en a eu pour ses
mirettes. Que des locaux. De Barbosa auteur du meilleur chrono jusqu'à
Schlesser valeureux septième, le méli-mélo des Mitsubishi Strakar, des
Nissan pick-up et des Toyota Land Cruiser se sont montrés les plus rapides
et pilotés par des Portugais. Les temps dans un mouchoir de poche ne
veulent pas dire grand chose car, c'est demain samedi, lors des deux
boucles de 220 km chacune de la journée qu'ils devront assurer de la même
façon.
Si Barbosa, frère de Carlos Sousa par leur ressemblance uniquement veut
cesser de jouer au « Poulidor » de la discipline au Portugal, il devra
tenir tête à son « copain » champion national et 3ème du dernier Dakar.
Même voiture, un Mitsubishi Strakar, même motivation et même talent. C'est
une certitude. Et si Carlos Sousa se plaignait du manque de frein
expliquant sa 6ème place dans ce prologue, demain sera un autre jour.
Cette journée de samedi qui devrait lui permettre de s'exprimer, en
attaquant sans cesse tout en surveillant de très près ce sacré Schlesser
venu lui aussi attiré par le même appât. Jean-Louis n'avait pas disputé la
précédente édition, c'était Josep Maria Servia qui était au
volant du Renault Kangoo. D'où l'inquiétude du leader de la Coupe du Monde après sa
victoire au Tunisie. Ses adversaires connaissent les caractéristiques
techniques des boucles, Jean-Louis les découvrira à la vitesse de son
Buggy Ford.

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Les
réactions de l'équipe :
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Classement
Class
|
Nº
|
1º Piloto
|
2º Piloto
|
Viatura
|
Tempo
|
Dif. Geral
|
1 |
303 |
Miguel Barbosa |
Miguel Ramalho |
Mitsubishi Strakar |
00:08:09.83 |
|
2 |
304 |
Rui Sousa |
Carlos
Silva |
Nissan
Pick-Up Navara |
00:08:15.28 |
00:00:05.45 |
3 |
322 |
Luis Costa |
Arnaldo Marques |
Toyota Land Cruiser |
00:08:17.30 |
00:00:07.47 |
4 |
310 |
João Ramos |
Vítor
Jseus |
Toyota
Land Cruiser |
00:08:23.46 |
00:00:13.63 |
5 |
307 |
Luis Dias |
Mario Feio |
Nissan Pick-Up Navara |
00:08:24.61 |
00:00:14.78 |
6 |
301 |
Carlos
Sousa |
Henri
Magne |
Mitsubishi Strakar |
00:08:24.69 |
00:00:14.86 |
7 |
302 |
-
Jean Louis Schlesser
|
Jean Marie Lurquin |
Schlesser Ford Raid DSC11 |
00:08:27.00 |
00:00:17.17 |
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Samedi 10 mai 2003 - 2 épreuves spéciales
-
8h00 Départ du
Parc Fermé
pour le SS1
- 09H30 - Départ SS1 – 220 km
- 14H00 - Départ SS2 – 220 km
●
La course
:
Jean-Louis
Schlesser est le premier à parvenir à Evora, rentre son Buggy Ford dans la
zone d'assistance et aussitôt ses hommes s'affairent sur l'engin.
Recouvert d'une épaisse couche de boue, de poussière
le numéro sur les portières est à peine visible.
« Pas grand chose à revoir. Simple révision de
routine pour repartir dans de bonnes conditions demain matin »
commente le pilote, franchement en grande forme. Et dans cette deuxième
boucle, quoi à déclarer ? « J'ai roulé
légèrement plus vite mais, sans prise de risque. Les arbres n'ont pas
changé de place… »
Dans ce parcours identique à celui du matin la piste certes était nettoyée
mais ne s'était pas élargie et les difficultés persistaient.
« Nous avons doublé Marc Blazquez puis, il nous a
débordé visiblement plus rapide dans le sinueux que nous. Ensuite, nous
avons fondu sur Rui Sousa qui nous a traîné entre vingt et trente kilomètres
dans sa poussière. Nous l'avons doublé avec davantage de difficulté. A
quinze kilomètres de l'arrivée, le Nissan de Blazquez était garé sur le
bas-côté, capot ouvert ! » informe Schlesser.
Un enfer pour le Buggy Ford et une galère pour le
pilote espagnol en essais pour Nissan dans la nouvelle trajectoire qu'il
donne à sa carrière. « Le moteur s'est arrêté net ! » regrette l'ibère. Et
Alec Poole, le manager de l'équipe européenne de penser à une problème
électronique « qui demande confirmation après son démontage » insiste le
Britannique.
Devant, les locaux roulent tambour battant. Entre Carlos Sousa – Henri
Magne et Rui Sousa – Carlos Silva la bataille est superbe. Dans la
poussière, tout en glisse… du grand spectacle en ayant surtout pas peur de
se refaire tapisser de poudre par les acteurs ! « Le Mitsubishi est
parfait, reconnaît Carlos Sousa, le leader. Mais, l'avance est encore bien
trop fragile pour changer de rythme… ». Quant à Barbosa qui perdait sa
deuxième place au profit de Rui, il en gardait sous le pied pour riposter
durant la journée dominicale.
Un dimanche que Jean-Pierre Strugo et Pascal Larroque espèrent plus
reposant. « Le Mercedes s'est arrêté encore et toujours comme au Tunisie.
Encore un capteur très sûrement ! » soufflait le pilote de Groine
Développement dépassé au soir de cette journée dans la catégorie
Production par le Mercedes des Russes Shmakov-Kandzyuba (8ème) et par le
Nissan Pathfinder des Portugais Gameiro – Fiuza.
Quant à Nicolas Misslin cinquième de l'étape, sa progression est éloquente
entre les deux boucles marquées par le gain de quatre places. Il se réserve
encore pour la deuxième journée d'autant que son estomac se disait
rassasié après l'interruption entre les deux virées.
Soucis mécanique dans cette boucle pour la famille Vincendeau. Le Renault
Scenic 4x4 est arrêté sur la piste pour une raison encore inconnue à
l'arrivée.
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Classement
SS1 :
Class.
|
Nº
|
1º Piloto
|
2º Piloto
|
Viatura
|
Tempo
|
Dif. Geral
|
1 |
301 |
Carlos
Sousa |
Henri
Magne |
Mitsubishi Strakar |
02:48:20.00 |
|
2 |
303 |
Miguel Barbosa |
Miguel Ramalho |
Mitsubishi Strakar |
02:49:56.00 |
00:01:36.00 |
3 |
304 |
Rui Sousa |
Carlos
Silva |
Nissan
Pick-Up Navara |
02:50:17.00 |
00:01:57.00 |
4 |
317 |
Marc Blazquez |
Pascal Maimon |
Nissan |
02:54:08.00 |
02:05:48.00 |
5 |
302 |
Jean Louis Schlesser |
Jean Marie Lurquin |
Schlesser Ford Raid DSC11 |
02:56:58.00 |
00:08:38.00 |

●
Classement
SS2 :
Class.
|
Nº
|
1º Piloto
|
2º Piloto
|
Viatura
|
Tempo
|
Dif. Geral
|
1 |
301 |
Carlos
Sousa |
Henri
Magne |
Mitsubishi Strakar |
02:44:56 |
|
2 |
304 |
Rui Sousa |
Carlos
Silva |
Nissan
Pick-Up Navara |
02:45:31.00 |
00:00:35.00 |
3 |
303 |
Miguel Barbosa |
Miguel Ramalho |
Mitsubishi Strakar |
02:45:57.00 |
00:01:00.00 |
4 |
302 |
Jean Louis Schlesser |
Jean Marie Lurquin |
Schlesser Ford Raid DSC11 |
02:55:12.00 |
00:10:16.00 |

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Dimanche 11 mai 2003 - 2 épreuves spéciales
- Remise des
prix (22h30)
-
09H20 - Départ du
Parc Fermé pour le SS3
- 10H00 - Départ SS3 – 170 km
- 14H00 - Départ SS4 – 170 km
1 - Carlos Sousa / henri
Magne
09:53:16:00
2 - Rui Sousa / Carlos
Silva
09:58:58:00 00:05:42:00
3 - Miguel Barbosa / Miguel
Ramalho
10:23:53:00 00:30:37:00
4 - Jean Louis Schlesser/Jean
Marie Lurquin 10:50:35:00 00:57:19:00

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La course
:
Jean-Louis Schlesser,
quatrième de l'épreuve, vécut un week-end des plus frustrant.
Jean-Louis Schlesser, quatrième de
l'épreuve, vécut un week-end des plus
frustrant. Malgré une attaque permanente au volant de son Buggy Ford, il est
resté concentré et, comme un rallye n'est jamais terminé avant le drapeau,
il a crû en son étoile ! Cette fois-ci il échoue au pied du podium, sans
pleurnicher et en gentleman. Car, le «
Schless » pouvait – sans problème – monter
sur la troisième marche. Barbosa ayant reçu une aide extérieure pour
reprendre la piste… le règlement l'interdit. Pas de réclamation et donc, pas
de points qui vont avec mais Jean-Louis conserve malgré tout la tête de la
Coupe du Monde non plus devant le Japonais Masuoka vainqueur de l'Italian
Baja mais Carlos Sousa. Ils se retrouveront au Maroc, au début du mois de
juin puis à la Baja Espagnole en juillet pour d'autres combats et d'un tout
autre calibre. Car, la Baja Portugaise est de loin la plus difficile,
mais moins cassante que celle d'Italie.
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